Bali, l'île des Dieux...
Le pays, son histoire et sa culture
Cette île volcanique de cent quarante kilomètres de long et quatre-vingt de large est une des plus petites de l’archipel indonésien. Elle fait partie des petites îles de la sonde et compte une population de quatre millions d’habitants pour une superficie de 5637 km2. La population est majoritairement hindouiste et divisée en quatre castes. Les Sûdras (paysans) forment 90% de la population. La nature volcanique du sol ainsi que les hautes montagnes du centre qui favorisent les précipitations rendent l’île exceptionnellement fertile. L’île est entourée de récif corallien avec au nord des plages de sable noir et de sable blanc au sud. Traditionnellement, l’économie était basée sur l’agriculture et la pêche. Les principales cultures sont : le riz, les légumes et le café. Vers les années 2000, le tourisme est devenu la principale source de revenu. Les touristes occidentaux sont attirés par les plages, la qualité des eaux, la culture balinaise, les danses, la cuisine et l’artisanat. Les balinais sont fiers de leur culture et sont ravis de la partager avec les visiteurs. Culture renforcée par la venue de milliers d’hindouistes chassés de Java par la poussée de l’Islam vers 1500. Les premiers contacts avec les occidentaux datent de 1585 mais ce n’est qu’à partir du 19e siècle que français et anglais vont tenter de s’établir sur l’île. Ce sera un échec retentissant pour ces deux super puissances de l’époque. Finalement, après une lutte acharnée, de près de soixante ans, ce sont les néerlandais qui vont emporter le pactole en 1906.
La plongée du bord
Les meilleurs sites accessibles du bord sont concentrés autour des plages de Tulamben. Le village se trouve au nord-est de l’île à 90 km de Denpasart.
Un petit métier y a vu le jour : « Porteur de bouteille de plongée ». Les autochtones transportent vos bouteilles sur les lieux de l’immersion d’une manière originale… sur leur tête ! Ne les décevez pas, ne portez pas vous-même vos bouteilles.

Les courants peuvent être traîtres à Bali, il convient de s’en méfier et ne pas hésiter à demander conseils aux plongeurs locaux. La plus grande prudence s’impose si on observe en surface des mouvements suspects de l’eau. Certains courants en pleine eau peuvent tirer vers le bas. Pour minimiser les risques, il faut se coller aux rochers pour remonter et avoir un gilet de grand volume.
Informations pratiques
Monnaie : Rupiah (1euro = 13000 RPS)
Conduite automobile : A gauche.
Electricité : 220V-50 Hz Prise du type C,F
Eau de ville : Non potable.
Cartes de crédit : Acceptées dans les centres touristiques
Langues : Balinais qui est la langue commune à toutes les castes ; chaque caste ayant sa propre langue. Dans les centres touristiques, on parle anglais.
Fuseau horaire : GMT +8
Vaccins : L’Indonésie est classée en zone 3 pour la malaria. Le risque est variable suivant la région. Risque de dengue
Vêtements : Shorts, T-Shirts, pantacourts, pantalons légers, un sweat pour les soi-rées, un vêtement de pluie léger, chapeau à larges bords
Transports : Les transports en commun sont anarchiques et peu fiables. Les taxis et les minibus collectifs, nommés « Bemos », pratiquent des tarifs à la « tête du client » ! La compagnie Perama (www.peramatour.com) déssert les principales villes et possède des bus modernes.
Us et coutumes: En pays hindouiste, les codes vestimentaires sont souples, l’usage du monokini sur les plages ne va pas enfreindre les tabous ! Pour visiter les temples, les bras ne peuvent pas être dénudés et les vêtements pas révélateurs. Les dames ne peuvent pas les visiter pendant leurs règles. Durant cette période, elles sont «sebel » c’est-à-dire considérées comme rituellement impures.
Urgences : Numéro national:122 Ambulance:118 SAR:115 Police:110
Indicatif téléphonique : 62

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L'USAT Liberty
L’USAT Liberty est un cargo de 125m de long, 17m de large et 8m de haut ayant une gauge de 13.130 tonnes. Sa turbine vapeur de 2.500 cv entrainait une hélice unique qui pouvait le propulser à la vitesse de onze noeuds. Il a été fabriqué en 1918 au chantier naval Federal Shipbuilding and Drydock Company dans le New Jersey aux Etats-Unis. Durant la seconde guerre mondiale, l’US-Navy le transforme en cargo armé en lui adjoignant un canon de six pouces à la proue et un de trois pouces à la poupe. Le 11 janvier 1942, chargé de rails et de caoutchouc, il fut torpillé par le sous-marin japonais I-166 à l’entrée du détroit de Lombok. Faisant eau de toutes parts, il fut remorqué et échoué sur les plages de Bali par les destroyers USS Paul Jones et HNLMS Van Ghent. Cet échouage permit de sauver l’équipage et la cargaison. En 1963, les secousses sismiques liées à l’éruption du Mont Agun vont le faire glisser de la plage. Les coulées de boues, les nuées ardentes vont tuer près de deux milles personnes sur l’île.
Trouver la mise à l’eau n’est pas difficile. Elle se trouve une soixantaine de mètres à gauche du restaurant, tous les porteurs de bouteilles connaissent le site ! C’est d’autant plus facile qu’il est possible d’apercevoir l’épave depuis la surface. L’embranchement qui mène au restaurant se trouve six cent mètres après une courbe très prononcée.
L’épave se trouve à une quarantaine de mètres du bord sur un fond de sable noir. Elle est couchée sur son flanc tribord parallèlement à la ligne de côte, la proue orientée au nord-ouest. Elle présente une importante cassure entre la proue et le gaillard d’avant par où il y moyen de pénétrer dans la poupe ou le gaillard. Celui-ci présente une large ouverture qui permet de sortir à la partie supérieure dans quelques mètres d’eau. Le pont arrière et la dunette ont disparus et les cloisons sont écroulées sur le fond. Dans cette zone, on trouve, juste après le gaillard, la chaudière, un moteur, et des treuils. Le canon de poupe de six pouces est posé sur le sable par trente mètres de fond tandis que le canon de trois pouces est resté fixé à la proue.L’épave étant très endommagée, il faut être très prudent pour ne pas se couper sur les tôles principalement si on décide de rentrer dans celle-ci. Les tôles et membrures déchiquetées sur lesquelles sont fixés coraux et gorgones offrent un spectacle dantesque propice aux photos en contre-jour. Le site est très poissonneux, on peut y voir : caranges, mérous, platax, poissons perroquets, poissons anges. Avec un peu de chance, des requins pointes noires et blanches, des barracu-das, des mola-molas et avec des bons yeux des hippocampes pygmées dissimulés dans les gorgones. Le retour vers la plage se fait en immersion ce qui permet d’admirer un magnifique parterre d’anguilles jardinières.

Quelques liens

Lonely Planet
Le guide du routard
Les traditions à Bali
Dive concept
Information Indonésie

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Pour en savoir plus!
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Vidéo
La 3e vie de l'USAT Liberty